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Lundi (08/01/07)
Conclusion
En conclusion, les séismes sont la cause de beaucoup de catastrophes naturelles mais nous ne pouvons empecher leur action ni modifier leur frequence d'apparition. Néanmoins il nous est possible de prévoir leur apparition dans un court labs de temps avant leur declenchement grace a la vibration des ondes sismiques reperable avec un sismographe. Il nous est aussi possible d'agir en conséquence et de se prémunir de multiples facon contre les effets devastateurs du seisme; en modifiant la construction des batiments pour qu'ils respectent les normes parasismiques et en éduquant la population pour qu'elle sache faire face à un seisme. L'Homme n'est donc pas totalement démunis en cas de seisme ni meme après car de nombreuses associations d'aide humanitaire aident les population en cas de dommages graves.
Ecrit par mokona, à 14:03 dans la rubrique Actualités.
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Lundi (18/12/06)
Introduction
 

Définition:


Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques). Il se produit de très nombreux séismes tous les jours mais la plupart n'est pas ressentie par les humains. Environ 100 000 séismes sont enregistrés par an sur la planète. Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices.

On observe aussi des séismes particuliers, des séismes sous-marins appelés tsunamis, souvent dévastateurs.



Exemple de séisme dévastateur: Kobé (1995):


 

Le Japon est au coeur d'une forte activité sismique. Celle-ci est du aux mouvements de la plaque Pacifique, celle de l'Eurasie et de la plaque des Philippines. La ville de Kobé est située sur une faille inverse    

                                     


Le 17 janvier 1995 à 5h46, un séisme d’une magnitude de 7,2 réveille la deuxième région économique du Japon : le Kansai.
Dans le centre de Kobe, tout n’est que désolation. Plus de 2 000 immeubles ont été détruits dès la première secousse.
16 répliques, toutes meurtrières, suivront.
Le bilan final sera de 5000 morts 30 000 blessés.

séisme de Kobe


Ecrit par mokona, à 15:14 dans la rubrique Actualités.
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Lundi (04/12/06)
partie ismael
 

 

  1. Previson et prevention


A la différence d autres risques naturels comme les cyclones, certains types de volcanisme ou encore des glissements de terrains, on ne peut agir sur la frequence d'apparition des seismes. Nous sommes totalement impuissant contre les seismes avec nos connaissances scientifiques actuelles alors que nous pouvons parfaitement lutter contre des incendies ou des crues. La seule manière efficace de se protéger des séismes est donc la prévention.



A l'heure actuelle, en France, cette prévention est axée sur 3 décisions:

- évaluer le risque sismique et construire en conséquence selon des normes qu'il faut faire appliquer

- développer la recherche en matière de construction parasismique en élaborant de nouvelles techniques de génie civil pour lutter contre les effets mécaniques des séismes.

  • informer et préparer les populations des zones à risques ainsi que les moyens de secours et d'information à ces événements.

  1. Evaluer le risque avec le terrain


-> Avant de construire un batiment; il faut avant tout regarder  l'emlacement de construction à certains endroits:

- sur les bords de versants escarpés

- sur les zones de changements de sol

- à proximité immédiate des failles actives

- aux abords des falaises

- sur des sols meubles en pente (ou en aval de ces sols)

  • sur les berges et rivages constitués de terrains meubles

...car il y a des risques de glissement de terrains, d'éboulement...



  1. Genie parasismique



  • Une configuration fiable à l'action sismique est basée sur la conception suivante:
    - des formes simples (circulaires, carrés, rectangles avec L/l<4)



- des contreventements aussi symétriques que possibles suivant deux directions perpendiculaires

- une répartition des masses régulière







->Mais on peut aussi proteger grace à l'information et a la prevention.



3). information de la population



Lorsqu'un tremblement de terre a lieu, on peut sauver un grand nombre de vie à condition d'agir le plus vite possible. Les spécialistes estiment qu'il faut agir dans les 48 heures suivant le séisme car après 72 heures passées sous les décombres, les chances de survie sont minimes. C'est pourquoi il faut établir des plans d'action rapides mettant en oeuvre tous les moyens disponibles et appropriés

  • La préparation à un séisme majeur concerne trois contextes:

- Avant un séisme majeur: il convient d'effectuer des simulations de catastrophes avec des exercices d'évacuations auprès de la population. Il existe ainsi des exercices de simulations dans toutes les écoles japonaises et californiennes. Des simulations du même type ont maintenant lieu dans des établissements scolaires du sud de la France. De même, les unités de secours doivent être préparées à agir vite lors d'un séisme. Ceci nécessite aussi un entrainement spécifique afin d'être parfaitement au point le jour du séisme. Au Japon, il existe ainsi des simulations de séisme tous les ans, le jour anniversaire du tremblement de terre de 1923 qui avait fait plus de 120 000 victimes. Cette simulation implique la population d'une part et les organismes de secours d'autre part. Ce type de  préparation est assez bien effectuée dans les régions très exposées au risque sismique mais les actions dans ce sens restent des cas isolés en France.

- Pendant un séisme majeur: il convient d'informer la population en diffusant aussi largement et aussi régulièrement que possible les consignes essentielles de sécurité à suivre en cas de séisme.

- Après un séisme majeur: il convient d'établir une entraide d'urgence et une organisation post-catastrophe complémentaires aux interventions de la Sécurité Civile (la Sécurité Civile est l'ensemble des moyens dont dispose le Préfet pour intervenir en cas de catastrophe majeure). Ceci est assuré par le Préfet dans un premier temps puis des cellules de crise municipales sont créées pour organiser les secours.



II. Prévoir les tremblements de terre

Il existe des signes avant-coureurs qui préludent aux séismes :

  • Variation du champ magnétique local

  • Augmentation de la circulation des eaux souterraines

  • Diminution de la résistivité des roches

  • Légères déformations de la surface du sol

  • Agitation des animaux

Dans les régions à risques, plus le dernier séisme est loin, plus le risque est grand qu’un nouveau se produise.
Le cycle sismique est très variable. Il peut s’écouler des dizaines ou des centaines d’années entre deux ruptures de forte magnitude.

Des moyens de détection et d’enregistrement existent :

  • Les sismographes qui permettent d’amplifier le plus infime mouvement du sol

  • Les réseaux « WWSSN » (américain) et géoscope (français) qui sont des appareils de mesures enregistrant toutes les composantes du mouvement du sol sur deux bandes de fréquences complémentaires.

  • L’interférométrie : des prises de vue par satellites qui donnent les modifications de la surface terrestre.

A ce jour, aucun tremblement de terre n’a pu être prévu. La meilleure protection reste liée aux constructions.
Le choix de l’implantation et la solidité des fondations sont primordiaux. Sans mise en œuvre des dispositions parasismiques, de nombreux morts seront encore à déplorer.


 
III. Les sismographes



Les séismes (et plus précisément les ondes qu'ils émettent) sont perçus au moyen d'instruments appelés sismographes, qui mesurent les mouvements du sol dans une direction donnée. Trois appareils, qui enregistrent les déplacements dans trois directions perpendiculaires les unes par rapport aux autres, sont donc nécessaires pour caractériser le mouvement global du sol .



Les sismographes sont constitués d'une masse très lourde placée sur une barre fixée à une de ses extrémités et qui pivote soit dans un plan vertical (pour le sismographe mesurant la composante verticale), soit dans un plan horizontal (pour les deux sismographes mesurant les composantes horizontales du déplacement)


La masse tend à rester en place en raison de son inertie alors que le bâti de l'appareil, fixé au sol, en accompagne les mouvements. L'existence d'ondes fait alors osciller le ressort. Le tracé obtenu est un sismogramme.

Dans les modèles anciens, la barre pivotante était reliée à un crayon qui enregistrait les mouvements sur un papier déroulant. Aujourd'hui, le principe utilisé est toujours le même, mais la barre est reliée à un système électronique qui enregistre les données sous forme numérique.




Ecrit par mokona, à 15:05 dans la rubrique Actualités.
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PARTIE Arnaud

les ondes sismiques

   .Depuis le XVII e siècle, on considère que le globe terrestre est organisé en couches concentriques superposées.

  .La détermination du trajet d’ondes sismiques propagées a partir des tremblements de terre, a permis aux géologues de valider cette idée.

 .Pour cela, on procède par analogie, considérant que les ondes sismiques se propagent le long de trajectoires, les rais sismiques, comme le font les ondes lumineuses à travers des milieux transparents.

 .Lorsque le rayon lumineux atteint une interface séparant deux milieux aux propriétés différentes, ou discontinuité, il se réfléchit et/ou se réfracte

 

 

 

 

 

 


 

 

V1, V2 : vitesse de propagation des ondes lumineuses dans chacun des milieux (V1 < V2)

 

 

 

 

 .Il existe trois grands trains d’ondes successives :

Les ondes P ( plus rapides ou ondes premières)sont des ondes de compression qui se propagent aussi bien dans les fluides que dans les solides. Les mouvements réels sont parallèles à la direction de propagation. Ils correspondent à une alternance de dilatation/compression

 

 

Les ondes S (ondes secondes )  correspondent à un cisaillement,elles ne se propagent que dans les milieux solides car ces derniers offrent une résistance au cisaillement (contrairement aux fluides). Les mouvements réels sont perpendiculaires à la direction de propagation.

 


 

 Les ondes L (ondes de love) correspondent à des ondulations de la surface du globe. Elles provoquent un ébranlement horizontal qui est la cause de nombreux dégâts aux fondations des édifices.


 

 .Les ondes L émises par un séisme se propagent sur toute la surface de la Terre. Pour les ondes P et S, il existe des zones d’ombres :

- La zone d’ombre pour les ondes P se situe entre le 103° et le 142° de distance angulaire à l’épicentre, ce qui permet d’imaginer une discontinuité profonde séparant deux milieux au propriété différentes : le manteau inférieure et le noyau externe (discontinuité de Gutenberg)

- Le faite que les ondes ne soient pas reçut au-delà de 103° de la distance de l’épicentre indique que l’on passe d’un milieu solide (manteau inférieur) à un milieu liquide (noyau externe)


P : ondes P dans le manteau

S : ondes S dans le manteau

K : ondes P dans le noyau externe

I : onde P dans le noyau interne

J : onde S dans le noyau interne

 

 

 

  .on peut constaté que sous les continents, les ondes sismiques se propagent à une vitesse de 5,5 km/s. Elles sont réfléchies par une discontinuité située aux environs de – 35 km : le Moho, zone de transition entre une couche superficielle, la croûte, et un couche plus profonde, le manteau. Cette discontinuité fut découverte en 1909 par le savant croate Andrea Mohorovicic.

 

  .D’autres discontinuités sont présentes sur Terre, à - 2900 km se trouve la discontinuité de Gutenberg, c’est la frontière entre le manteau (solide) et le noyau externe (liquide).A – 5100 km se trouve la discontinuité de Lehman.

 

 

 

 

 

Définitions :

 

Ondes sismiques : Vibrations de la matière se propageant dans la Terre avec une vitesse caractéristique, et générées par un tremblement de Terre ou par une explosion.

 

 Discontinuité : interface entre deux milieux dans lesquels la vitesse de propagation des ondes sismiques est différente. Par exemple, le Moho est une zone de discontinuité entre la « croûte », couche incluant la surface du globe terrestre, et le « manteau » plus profond.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Schéma de la structure de la Terre

 

 

 


Ecrit par mokona, à 14:50 dans la rubrique Actualités.
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partie mylène
--> conséquences et localisation

____________________________________________________________________________________________

Si les mesures prises par l' Hommes sont insuffisantes ou si aucune mesure n'est prise alors les conséquences d'un séisme peuvent être désastreuses car les tremblements de terre font peser de graves menaces sur les populations qui vivent dans des régions sismiques ( voir carte de répartition des séismes ). Ils peuvent provoquer la mort de nombreuses personnes en détruisant des habitations, des édifices publics, des ponts, des barrages ou en déclenchant d' impressionnants glissements de terrain. ( voir images conséquences Kobe )

En cas de secousses sous-marines, les rivages peuvent être affectés par un autre risque : la formation de tsunami (ou raz-de-marée) ; ceux-ci sont provoqués par l’onde de choc qui se propage à la surface des eaux marines. De véritables murs d’eau sont projetés le long des côtes avec une telle violence que des villes entières peuvent être détruites ; cela a été le cas en 1896, à Sanriku, ville de 20 000 habitants, au Japon ; en 2004, un séisme sous-marin de magnitude 9,0 sur l’échelle de Richter a engendré le tsunami le plus meutrier de l’histoire des catastrophes naturelles, dévastant tout le sud de l’Asie.

Effets dévastateurs des tsunamis

Tsunami au sud de l'Asie

Cette photo, prise le 23 mai 1960, montre les dégâts engendrés à Hilo (Hawaii) après le passage du tsunami formé au large des côtes du Chili, à la suite du plus fort tremblement de terre jamais enregistré (magnitude 9,5 sur l'échelle de Richter).

Les sols meubles, en particulier les sols remblayés, sont menacés par la liquéfaction, autre danger sismique. En effet, lorsqu’ils sont soumis aux ondes de choc d’un tremblement de terre, ces sols peuvent perdre toute cohérence et se comporter comme des sables mouvants. Des immeubles reposant sur ce type de matériaux ont été littéralement avalés, lors du tremblement de terre de San Francisco en 1906

Grâce à différentes études et comparaisons, les scientifiques ont pu créer un tableau classant les séismes par degré en fonction des dégats provoqués. Ce tableau est appelé échelle de Mercolli:


DegrésÉtendue des dégâts observés
1Aucun mouvement n'est perçu. Et nous ne ressentons rien.
2Quelques personnes peuvent sentir un mouvement si elles sont au repos et/ou dans les étages élevés de grands immeubles.
3À l'intérieur de bâtisses, beaucoup de gens sentent un léger mouvement. Les objets suspendus bougent. En revanche, à l'extérieur, rien n'est ressenti.
4À l'intérieur, la plupart des gens ressentent un mouvement. Les objets suspendus bougent, mais aussi les fenêtres, plats, assiettes, loquets de porte.
5La plupart des gens ressentent le mouvement. Les personnes sommeillant sont réveillées. Les portes claquent, la vaisselle se casse, les tableaux bougent, les petits objets se déplacent, les arbres oscillent, les liquides peuvent déborder de récipients ouverts.
6Tout le monde sent le tremblement de terre. Les gens ont la marche troublée, les objets et tableaux tombent, le plâtre des murs peut se fendre, les arbres et les buissons sont secoués. Des dommages légers peuvent se produire dans des bâtiments mal construits, mais aucun dommage structural.
7Les gens ont du mal à tenir debout. Les conducteurs sentent leur voiture secouée. Quelques meubles peuvent se briser. Des briques peuvent tomber des immeubles. Les dommages sont modérés dans les bâtiments bien construits, mais peuvent être considérable dans les autres.
8Les chauffeurs ont du mal à conduire. Les maisons avec de faibles fondations bougent. De grandes structures telles que des cheminées ou des immeubles, peuvent se tordre et se briser. Les bâtiments bien construits subissent de légers dommages, contrairement aux autres qui en subissent de sévères. Les branches des arbres se cassent. Les collines peuvent se fissurer si la terre est humide. Le niveau de l'eau dans les puits peut changer.
9Tous les immeubles subissent de gros dommages. Les maisons sans fondations se déplacent. Quelques conduits souterrains se brisent. La terre se fissure.
10La plupart des bâtiments et leurs fondations sont détruits. Il en est de même pour quelques ponts. Des barrages sont sérieusement endommagés. Des éboulements se produisent. L'eau est détournée de son lit. De larges fissures apparaissent sur le sol. Les rails de chemin de fer se courbent.
11La plupart des constructions s'effondrent. Des ponts sont détruits. Les conduits souterrains sont détruits.
12Presque tout est détruit. Le sol bouge en ondulant. De grands pans de roches peuvent se déplacer.


séisme de Kobe

Dans le centre de Kobe, tout n’est que désolation. Plus de 2 000 immeubles ont été détruits dès la première secousse.
16 répliques, toutes meurtrières, suivront.
Le bilan final sera de plus de 5000 morts et environ 30000 blessés. Le coût de ce séisme s’élève à 100 milliards de dollars.
Pourtant, les autorités japonaises avaient affirmé un an plus tôt que les structures japonaises étaient les plus solides au monde.
De plus, le constat montre que le Japon s’était mal préparé à gérer une telle catastrophe. Pourtant, en 30 ans, ce pays a investi plus de 5 milliards de francs dans la recherche sur les prévisions des tremblements de terre.

C.  Localisation.

La principale cause des tremblements de terre est liée à la tectonique des plaques, autrement dit aux contraintes engendrées par les mouvements d’une douzaine de plaques majeures et mineures qui constituent la croûte terrestre (voir la partie I ). La plupart des séismes tectoniques se produisent aux limites des plaques, dans les zones où une plaque glisse le long d’une autre — comme dans le cas de la faille de San Andreas en Californie, zone à risque la plus importante de l’Amérique du Nord — ou s’enfonce (glisse) sous une autre plaque (phénomène dit de subduction). Les séismes associés aux zones de subduction représentent presque la moitié des séismes destructeurs de la Terre et dissipent 75 p. 100 de l’énergie sismique de la planète. Ils sont concentrés le long de la « ceinture de feu », une bande d’environ 38 600 km de long, qui coïncide avec les marges de l’océan Pacifique. Ils appartiennent à la catégorie des séismes profonds, le point de rupture se situant à une profondeur comprise entre 300 et 645 km. L’un des cas les plus catastrophiques est celui qui s’est produit en 1964 en Alaska (séisme de magnitude 9,2 sur l’échele de Richter).

En dehors de la ceinture de feu, les séismes tectoniques se produisent dans des contextes géologiques différents. Les dorsales médio-océaniques — lieux de l’expansion des fonds océaniques — sont le siège de nombreux séismes, d’intensité modérée, dont le foyer est relativement superficiel (moins de 100 km de profondeur). Ces tremblements de terre sont rarement ressentis par les hommes et ne représentent que 5 p. 100 environ de l’énergie sismique de la planète ; ils sont enregistrés quotidiennement par les instruments ultra sensibles du réseau mondial des observatoires sismologiques. Une autre zone fortement sismique s’étend à travers la Méditerranée, la mer Caspienne et l’Himalaya et se termine dans le golfe du Bengale. Cette région coïncide avec un domaine complexe de chaînes montagneuses, jeunes et élevées, résultant de la convergence de plaques issues de la Laurasie et du Gondwana (des continents qui existaient avant les continents actuels) ainsi que de grandes failles de décrochement qui font coulisser des panneaux les uns par rapport aux autres. Ces zones de friction dissipent environ 15 p. 100 de l’énergie sismique de la Terre. Les tremblements de terre qui en résultent, à des profondeurs superficielles ou intermédiaires (entre 100 et 300 km), ont souvent dévasté des régions du Portugal, de l’Algérie, du Maroc, de l’Italie, de la Grèce, de la Macédoine, de la Turquie, de l’Arménie sans oublier l’Afghanistan, l’Iran et l’Inde.

Il arrive que des secousses rares mais très destructrices se produisent dans des zones réputées tectoniquement calmes. Les principaux exemples de ces ébranlements intraplaques sont les trois séismes d’une force considérable qui ont frappé la région située autour de New Madrid (Missouri) en 1811 et en 1812. Assez puissants pour être ressentis à une distance de 1 600 km, ces chocs ont produit des déformations topographiques qui ont modifié le tracé du Mississippi. Les géologues pensent que les tremblements de terre de New Madrid révèlent un étirement de la croûte terrestre semblable à celui qui est à l’origine de la Rift Valley en Afrique.

Les séismes d’origine volcanique présentent surtout l’intérêt d’annoncer des éruptions volcaniques, comme ils l’ont fait pendant les semaines précédant l’éruption du mont Saint Helens (Washington) en mai 1980. Ces tremblements de terre se manifestent lorsque le magma s’accumule dans la chambre magmatique d’un volcan. Tandis que le sommet du volcan se soulève et que les flancs s’inclinent, des ruptures dans les roches comprimées sont révélées par une multitude de microséismes. Sur l’île d’Hawaii, des sismographes ont enregistré jusqu’à mille microséismes par jour avant une éruption.

Grâce à toutes ces informations recueillies sur le terrain par des géologues, les scientifiques ont pu établir une carte de la répartition des séismes.
Ecrit par mokona, à 14:18 dans la rubrique Actualités.
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Ecrit par mokona, à 14:11 dans la rubrique Actualités.
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Mercredi (22/11/06)
--> simulation du tsunami
 
Ecrit par mokona, à 18:56 dans la rubrique Actualités.
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Lundi (20/11/06)
III. prevision et prevention

A la différence d'autres risques naturels, on ne peut agir sur la frequence d'apparition des seismes: alors que l'on peut lutter contre une crue ou un incendie on est totalement impuissant face à un séisme, du moins dans l'état actuel des connaissances scientifiques. La seule manière efficace de se protéger des séismes est donc la prévention.

A l'heure actuelle, en France, cette prévention est axée sur 3 décisions:

  • évaluer le risque sismique et construire en conséquence selon des normes qu'il faut faire appliquer.
  • développer la recherche en matière de construction parasismique en élaborant de nouvelles techniques de génie civil pour lutter contre les effets mécaniques des séismes.
  • informer et préparer les populations des zones à risques ainsi que les moyens de secours et d'information à ces événements.

    -> Avant de construire un batiment; il faut avant tout regarder  l'emlacement de construction à certains endroits:

  • sur les bords de versants escarpés
  • sur les zones de changements de sol
  • à proximité immédiate des failles actives
  • aux abords des falaises
  • sur des sols meubles en pente (ou en aval de ces sols)
  • sur les berges et rivages constitués de terrains meubles

    car il y a des risques glissement de terrains, d'éboulements...

    ->genie parasismique : renforcer les batiments afin d'éviter qu'ils s'effondrent lors d'un seisme.

    Les règles parasismiques ne visent pas à assurer individuellement chaque bâtiment. Elles consistent à imposer une intensité minimale dite intensité nominale (ou une accélération nominale), que les bâtiments soumis à ces règles doivent pouvoir supporter "dans leur grande majorité" sans subir de "dommages trop importants".
    Dans les règles, on établit donc tout d'abord une intensité nominale qui est fixée en étudiant le risque sismique déterminé par les scientifiques. Puis on impose une série de coefficients pour la construction de telle sorte que la protection corresponde, en cas de secousse d'intensité (ou d'accélération) inférieure à l'intensité nominale déterminée:

  • à une faible probabilité pour qu'apparaissent des désordres structuraux nécessitant réparation.
  • à une très faible probabilité pour qu'un bâtiment sinistré mais non effondré soit rendu irréparable.
  • à une probabilité encore plus faible d'effondrement grave.

    La construction d'une habitation parasismique relève alors de l'initiative individuelle. On doit suivre des normes qui assurent en dessous d'une intensité nominale. On peut aller au delà mais ça coûte cher et ce n'est pas obligatoire.
    En général, les règles concernant la protection des habitations individuelles n'obligent donc pas à assurer une protection "intrinsèque" mais elles doivent pouvoir protéger un ensemble des constructions: elles assurent donc une protection "statistique"

    ->Mais on peut aussi proteger grace à l'inforlation et à la prevention:

     Lorsqu'un tremblement de terre a lieu, on peut sauver un grand nombre de vie à condition d'agir le plus vite possible. Les spécialistes estiment qu'il faut agir dans les 48 heures suivant le séisme car après 72 heures passées sous les décombres, les chances de survie sont minimes. C'est pourquoi il faut établir des plans d'action rapides mettant en oeuvre tous les moyens disponibles et appropriés

    La préparation à un séisme majeur concerne trois contextes:

  • Avant un séisme majeur: il convient d'effectuer des simulations de catastrophes avec des exercices d'évacuations auprès de la population. Il existe ainsi des exercices de simulations dans toutes les écoles japonaises et californiennes. Des simulations du même type ont maintenant lieu dans des établissements scolaires du sud de la France. De même, les unités de secours doivent être préparées à agir vite lors d'un séisme. Ceci nécessite aussi un entrainement spécifique afin d'être parfaitement au point le jour du séisme. Au Japon, il existe ainsi des simulations de séisme tous les ans, le jour anniversaire du tremblement de terre de 1923 qui avait fait plus de 120 000 victimes. Cette simulation implique la population d'une part et les organismes de secours d'autre part. Ce type de  préparation est assez bien effectuée dans les régions très exposées au risque sismique mais les actions dans ce sens restent des cas isolés en France.
  • Pendant un séisme majeur: il convient d'informer la population en diffusant aussi largement et aussi régulièrement que possible les consignes essentielles de sécurité à suivre en cas de séisme.
  • Après un séisme majeur: il convient d'établir une entraide d'urgence et une organisation post-catastrophe complémentaires aux interventions de la Sécurité Civile (la Sécurité Civile est l'ensemble des moyens dont dispose le Préfet pour intervenir en cas de catastrophe majeure). Ceci est assuré par le Préfet dans un premier temps puis des cellules de crise municipales sont créées pour organiser les secours.

    Prévoir les tremblements de terre

    Il existe des signes avant-coureurs qui préludent aux séismes :

    • Variation du champ magnétique local
    • Augmentation de la circulation des eaux souterraines
    • Diminution de la résistivité des roches
    • Légères déformations de la surface du sol

    Dans les régions à risques, plus le dernier séisme est loin, plus le risque est grand qu’un nouveau se produise.
    Le cycle sismique est très variable. Il peut s’écouler des dizaines ou des centaines d’années entre deux ruptures de forte magnitude.

    Des moyens de détection et d’enregistrement existent :

    • Les sismographes qui permettent d’amplifier le plus infime mouvement du sol
    • Les réseaux « WWSSN » (américain) et géoscope (français) qui sont des appareils de mesures enregistrant toutes les composantes du mouvement du sol sur deux bandes de fréquences complémentaires.
    • L’interférométrie : des prises de vue par satellites qui donnent les modifications de la surface terrestre.

    A ce jour, aucun tremblement de terre n’a pu être prévu. La meilleure protection reste liée aux constructions.
    Le choix de l’implantation et la solidité des fondations sont primordiaux. Sans mise en œuvre des dispositions parasismiques, de nombreux morts seront encore à déplorer.

  • Exemples de comportements avant un séisme

    Cinq jours avant le séisme qui anéantit Helas, en Grèce, en 373 avant notre ère, rats, serpents, belettes, vers et scarabées, quittèrent la ville en masse.

    A Messine, en Italie, avant le séisme de 1783, les chiens hurlaient si follement que nul ne réussit à les faire taire.

    Pendant la nuit qui précède le tremblement de terre de 1805 à Naples, on vit une multitude de sauterelles ramper à travers la ville en direction de la mer.

    A Sanriku, au Japon, en 1896, les anguilles envahirent la plage avant un séisme et un tsunami.

    Deux minutes avant le tremblement de terre de 1910, à Landsberg, en Allemagne, les abeilles abandonnèrent leurs ruches pour ne revenir qu’à la fin de l’alerte.

    Le jour du grand séisme de 1964 en Alaska, les grands ours kodiaks sont sortis d’hibernation et ont quitté précipitamment leurs abris avec deux semaines d’avance.

    Une heure avant un séisme en 1964, les habitants de Tachkent, en Ouzbékistan, ont observé avec stupéfaction un exode massif de fourmis qui emportaient leurs œufs.

    Deux heures avant un séisme à Yientsin, en 1969, les autorités chinoises ont lancé un avertissement fondé sur l’agitation des tigres, des pandas, des yaks et des cerfs du zoo.

    En février 1975, deux jours avant un violent tremblement de terre à Haicheng, en Chine, les porcs se sont mis à se battre dans leurs porcheries. Plusieurs heures avant les premières secousses, les serpents ont quitté leurs trous et ont gelé sur place plutôt que d’y retourner.

    Il existe de nombreux autres exemples de comportements qui incitent à penser que les animaux possèdent un instinct spécifique qui fait défaut à l’homme.

    Réponse des chercheurs face à ces comportements

    La plupart des spécialistes réfutent l’idée d’un sixième sens particulier. Selon eux, leurs sens, tout comme les nôtres, se comptent sur les doigts d’une main : vue, odorat, ouïe, toucher, goût.

    Comment expliquer alors ces comportements qui nous dépassent ?

    Les millions d’espèces qui peuplent notre planète n’ont pas les mêmes capacités de perception.
    La nuit, le hibou voit en plein jour et le crotale capte les rayons infrarouges.

    Séisme : les animaux le savent …

    Il y a plus de deux millénaires que l’on observe le comportement des animaux pour prévoir un éventuel séisme.
    Les animaux auraient-ils un sixième sens ?
    Face aux étranges comportements de nos amis les bêtes à l’approche d’un tremblement de terre, les spécialistes donnent souvent leur langue au chat.